Santé mentale : le ministère du Travail rappelle les obligations de l’employeur
Le ministère du Travail a mis à jour, le 16 juin, sa contribution à la grande cause nationale dédiée en 2025 à la Santé mentale.
Alors que 13 millions de personnes présentent un trouble psychique chaque année en France et que 53 % des Français indiquent avoir connu un épisode de souffrance psychique au cours des 12 derniers mois, le Gouvernement poursuit plusieurs objectifs à travers cette grande cause :
- la déstigmatisation, car la santé mentale est trop souvent un sujet tabou, y compris pour les personnes en souffrance,
- le développement de la prévention et du repérage précoce, par la sensibilisation et la formation dans toutes les sphères de la société,
- l'amélioration de l'accès aux soins partout sur le territoire français, par la gradation des parcours et le développement de nouveaux métiers de la santé mentale,
- l'accompagnement des personnes concernées dans toutes les dimensions de leur vie quotidienne.
Si la santé mentale au travail est influencée par de nombreux facteurs, l’organisation du travail joue un rôle central dans la prévention des risques psycho-sociaux : en 2023, les maladies psychiques reconnues d’origine professionnelle sont en forte hausse (+ 25 %) et 12 000 accidents du travail étaient liés à ces risques (régime général), précise le ministère du Travail.
Ce ministère en profite pour rappeler les obligations de l’employeur en matière de protection de la santé physique et mentale de ses salariés, tout en rappelant le rôle que le comité social et économique d’une part, et les services de prévention et de santé au travail d’autre part sont également appelés à jouer dans la prévention de ces RPS.